Parlons… de moi
Qui suis-je ?
Pour voir un aperçu de ma formation et de mon expérience professionnelle, cliquez sur le lien.
J’aimerais cependant me présenter de façon plus vivante et personnelle, car ce que je fais me ressemble. Les activités où nous réussissons le mieux sont celles qui résonnent avec ce que nous sommes. Dotée au départ d’un bagage atypique, qui allait placer la communication interculturelle au cœur de mon activité, j’ai aiguisé mes atouts au fil des ans, sur le terrain.
Il était une fois…
Je vois le jour au Vietnam. En incrustation de mes premiers souvenirs, les sons, les odeurs et l’animation de Saigon. Français à l’origine, mes parents sont devenus citoyens américains : née avec la double nationalité, je grandis alors dans une situation de bilinguisme rare, apprenant mes deux langues simultanément et dans un même environnement.
Petite enfance entre Saigon et Phnom Penh (Cambodge) suivie d’une période en France, avant de m’installer aux États-Unis. À cette époque, je partage mon temps entre New York et ma famille, sur l’autre rive de l’Atlantique.
Immersion interculturelle
À la maison, éducation à la française. Au Lycée français de New York également, mais là, avec des condisciples originaires des quatre coins du monde. Zoom arrière sur la ville de New York tout entière, qui m’imprègne abondamment de culture populaire américaine.
Un vrai choc culturel marque le début de mes études de sciences politiques, à Wellesley dans un premier temps, puis à l’Université de New York. Le modèle éducatif américain n’a rien à voir avec les méthodes françaises : m’y adapter et l’assimiler n’est pas une mince affaire !
Rien de tel que les parfums et les sons pour réveiller les plus anciens souvenirs : je découvre leur formidable puissance en arrivant à Hawaï en 1989, pour mes études de doctorat à l’Université d’Hawaï à Manoa, avec l’East-West Center. À deux pas d’un capiteux bosquet de frangipaniers, bercée par les accents du Sud-est asiatique, je retrouve et réapprends le vietnamien et ses six tons et diphtongues.
J’ai ensuite pu retourner vivre et travailler au Vietnam avec l’autorisation du ministère des Finances américain : les États-Unis n’avaient pas encore restauré les relations diplomatiques ni levé l’embargo commercial avec le Vietnam.
Enfin depuis 1995, je vis en France, où je travaille essentiellement avec les cultures professionnelles d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, en français et en anglais.
Mon profil interculturel
Dans le cadre d’un atelier de communication interculturelle que j’animais voici quelques années, j’ai participé avec les stagiaires à une évaluation de profil interculturel CultureActive. L’illustration ci-dessus montre clairement l’influence de mes trois cultures : je suis le petit point noir au cœur du triangle, les équipiers de mon client sont les points gris.
Vous êtes intéressé par d’autres méthodes pour découvrir votre profil culturel et comprendre comment il influe sur votre vie professionnelle ? Vous avez des besoins de communication au sein de ce triangle ? Faites-moi signe !